Introduction
Dans l'article 2 de ses statuts, la Confédération générale des PME (CGPME) fait de la responsabilité du dirigeant la caractéristique distinctive des PME :
Définition :
« Les petites et moyennes entreprises sont celles dans lesquelles les chefs d'entreprise assument personnellement et directement les responsabilités financières, techniques, sociales et morales de l'entreprise, quelle que soit la forme juridique de celle-ci ».
Remarque :
C'est dire l'importance et le poids stratégique du propriétaire dirigeant. Dans bien des PME, on observe, de fait, une personnalisation de la gestion et une centralisation des fonctions autour d'un dirigeant qui cumule les pouvoirs de décision.
Pour autant, cela ne doit pas empêcher un travail volontaire d'ouverture à d'autres qui puissent apporter des informations, des idées ou des collaborations efficaces en matière de stratégie, à travers de la concertation ou des coopérations organisées. Il est toujours utile de clarifier sa stratégie et de l'anticiper dans le temps, sans la laisser complètement informelle ou liée aux circonstances. Or, pour formaliser et mieux prévoir, il faut souvent se faire aider.
Se faire aider par ses collaborateurs les plus proches ou par des réseaux avertis (attention aux commérages ou aux « bruits » non fondés). Consentir à un travail d'équipe. On trouve plus de bon sens dans deux ou trois personnes que dans une. On peut s'appuyer sur des couples (père enfant, conjoints, frères et sœurs, associés avisés qui partagent un minimum de confiance mutuelle, dirigeant et adjoints directs). On peut faire partie de réseaux (informels ou spécialisés). Le dirigeant bouge-t-il assez souvent pour analyser d'autres pratiques ? Est-il curieux, ouvert, critique à l'égard de lui-même ?