Présentation générale des théories des organisations

Les grandes étapes de développement de la discipline

Il est possible de résumer l'histoire de la discipline « théorie des organisations » en quelques grandes étapes : formation du champ, maturation, éclatement des représentations et des modes d'approche, et tendances récentes. Au sein de ces étapes, les travaux de certains auteurs contribuent à systématiser certaines perspectives ou, au contraire, à introduire des réorientations.

L'étape de formation du champ est d'abord marquée par une orientation plutôt pragmatique ou ingénièrique. A ce stade, c'est l'organisation du travail qui constitue le centre d'intérêt essentiel, qu'il s'agisse de l'organisation de l'atelier avec les contributions de F.W. Taylor (Shop Management, ouvrage publié en 1904 et Scientific Management, publié en 1911), ou des tâches de direction avec l'apport de H. Fayol en matière de fonction administrative (Administration industrielle et générale, publié en 1916).

Il faut attendre les années 1930-1940 pour que l'organisation elle-même, en tant qu'entité, soit appréhendée comme véritable objet d'analyse. Deux auteurs jouent un rôle particulier à cet égard. Chester Barnard tout d'abord, qui développe sa conception de l'organisation comme système coopératif dans l'ouvrage qu'il publie en 1938 (The Functions of the Executive, Harvard University Press) ; Philip Selznick d'autre part, qui expose sa conception des bases de la théorie des organisations dans un texte publié en 1948 dans une revue américaine de sociologie.

Ces travaux contribuent à introduire une forme de dualisme dans l'appréhension de l'organisation dans la mesure où certains y verront une structure formelle susceptible de « calcul », quand d'autres la saisiront plutôt comme une structure sociale encastrée dans une matrice institutionnelle.

Il reviendra à A. Gouldner, théoricien de la bureaucratie, d'ancrer ce dualisme en distinguant deux visions de l'organisation :

  • la perspective « système rationnel » qui considère les organisations comme des instruments qui peuvent être délibérément façonnés et utilisés pour atteindre des fins déterminées ;

  • la perspective « système naturel » qui voit les organisations comme des systèmes organiques cherchant à survivre, des collectivités qui évoluent via des processus spontanés, indéterminés.

D'une certaine façon, ce dualisme s'institutionnalise avec les travaux qui se développent à partir des années 1950 dans certains centres académiques américains dont les plus importants sont le groupe Carnegie, qui rassemble des économistes, des psychologues, des politistes (March, Simon, Cyert, etc.), et l'université Columbia qui regroupe essentiellement des sociologues (Merton, Selznick, Blau, Gouldner). Ces derniers produiront tout un ensemble de travaux constitutifs de la théorie de la bureaucratie, prolongeant l'apport originel de M. Weber, mettant notamment en évidence ses dysfonctionnements ou ses conséquences inattendues.

Le champ de la théorie des organisations connaît un tournant au terme de cette première étape de développement avec l'apparition de l'approche systémique. L'ouvrage publié par D. Katz et R.L. Kahn en 1966 (The Social Psychology of Organizations, Wiley) a eu un impact déterminant dans cette réorientation. Ces deux auteurs mobilisent la conception de l'organisation comme système ouvert sur un univers extérieur et la considère en même temps comme un système de rôles prévus et sanctionnés par des normes. Ils élaborent un modèle de fonctionnement des organisations complexes et précisent les conditions de leur efficacité.

Il est possible de synthétiser ces premiers développements de la théorie des organisations en considérant qu'ils expriment un élargissement progressif des centres d'intérêt :

L'étape de maturation

Elle correspond à la multiplication de travaux consacrés, dans les années 1960 et 1970, à une question dont la centralité emporte un assez large consensus, celle de l'explication de la variété observable de structures organisationnelles.

Complément

Au sens large du terme, la structure d'une organisation désigne la façon dont elle est agencée, c'est-à-dire le critère principal de division du travail qui préside à la définition des différents services ou départements qu'un outil de représentation comme l'organigramme restitue (on parle de modes de départementalisation ou de superstructure), ainsi que les caractéristiques des principaux systèmes de gestion (système de décision, d'information, de contrôle, de résolution de conflits, etc.) qui donnent vie à l'organisation (on parle également d'infrastructure pour désigner ces éléments qu'un organigramme peut difficilement exprimer).

A nouveau, un certain nombre d'auteurs jouent un rôle particulier dans cette étape de développement de la discipline.

C'est, par exemple, Joan Woodward qui découvre, en étudiant un échantillon d'une centaine d'organisations anglaises, que le modèle classique d'organisation ne constitue pas la panacée et qu'il est tout à fait possible de trouver des organisations efficaces qui ne se conforment pas à ce modèle pourtant présenté comme la solution universelle (le « one best way »). Ce sont aussi T. Burns et G.M. Stalker qui, au-delà d'un constat analogue, introduisent une catégorisation des modes d'organisation en deux archétypes, l'un proche du modèle classique (qu'ils qualifieront de modèle « mécanistes »), l'autre clairement opposé à ce dernier (qu'ils qualifieront de modèle « organique »). Ce sont encore les chercheurs du groupe dit d'Aston (Pugh, Hinings, Hickson) qui développent un programme ambitieux de recherche sur ce même sujet en mobilisant des méthodes d'analyse de données multidimensionnelles qui deviendront bientôt une sorte de norme pour les recherches en théorie des organisations.

Tous ces auteurs, et d'autres encore (notamment Lawrence et Lorsch), nourrissent le courant de la théorie de la contingence qui est l'un des plus connus de la discipline et dont la popularité tient notamment au caractère appliqué de son contenu, propre à séduire des praticiens cherchant à améliorer la performance de leur organisation.

Il n'est cependant pas le seul à se saisir de cette question de la structuration des organisations ou, plus largement, à se préoccuper des facteurs qui jouent un rôle déterminant sur leur existence et leur fonctionnement. Durant les années 1960 et 1970, d'autres courants théoriques émergent qui apportent leurs contributions spécifiques à ce genre de questions :

  • la théorie des coûts de transactions : élaborée par O.E. Williamson (1975), à partir des intuitions de R. Coase (1937), cette théorie justifie économiquement l'existence de l'organisation en tant que substitut au marché pour la coordination des activités économiques lorsque que ce dernier présente des coûts de transaction excessifs. C'est le cas lorsqu'il s'agit de réaliser des transactions dans un contexte incertain et complexe, ce qui suppose un mécanisme de gouvernement plus élaboré que le marché. L'organisation et son substrat hiérarchique constituent cette solution de remplacement. Dans la mesure où les transactions à organiser varient dans leurs configurations, les structures organisationnelles varient également ;

  • la théorie de la dépendance en ressources : développée par Pfeffer et Salancik (1978), cette théorie prend en considération la dimension « politique » et non simplement économique de l'environnement auquel l'organisation doit s'adapter. L'organisation dépend fondamentalement des détenteurs des ressources requises par son fonctionnement. Ses dirigeants doivent non seulement gérer leurs structures internes mais aussi les relations avec les détenteurs externes de ressources puisque de ces relations dépend la survie même de l'organisation ;

  • la théorie de l'écologie des populations : exposée initialement par Hannan et Freeman (1977), cette théorie considère que les courants précédents surestiment la capacité d'une organisation donnée d'entreprendre un changement fondamental et donc de s'adapter, par exemple en transformant sa structure organisationnelle, aux exigences changeantes de son environnement. Pour étudier le changement, il convient de porter son attention sur des populations d'organisations (des organisations de même type) puisqu'un changement fondamental se traduit typiquement par le remplacement d'un type d'organisations par un autre. Les premiers travaux en écologie des populations s'intéressent à la façon dont, sur longue période, de nouveaux types d'organisation apparaissent, se développent, entrent en concurrence avec d'autres, et déclinent ;

  • la théorie néo-institutionnelle d'inspiration sociologique (Meyer & Rowan 1977, DiMaggio & Powell 1983) : ce courant met l'accent sur les dimensions culturelles et institutionnelles de l'environnement qui constituent, tout autant que les données techniques, des déterminants des structures organisationnelles et des pratiques de gestion. Celles-ci s'expliqueraient davantage par la quête de légitimité, celle que confère la conformité à des règles, des normes, des représentations caractéristiques d'un environnement donné, que par la seule recherche d'efficience.

Remarque

Cette multiplication de courants théoriques appelle plusieurs remarques. D'une part, elle exprime un élargissement de la conception de l'environnement de l'organisation puisque sont progressivement prises en compte des dimensions techniques, puis économiques, politiques, culturelles, voire écologiques. D'autre part, elle correspond également à l'élargissement des niveaux d'investigation et d'analyse : de l'organisation individuelle à des échantillons d'organisations (avec les travaux empiriques des théoriciens de la contingence), puis à des populations (les organisations en concurrence pour l'accès aux ressources d'une même niche environnementale), puis encore à des « champs organisationnels » c'est-à-dire des ensembles d'organisations à la fois similaires et différentes fonctionnant dans une sphère sociale spécifique, avec leurs partenaires, leurs apporteurs de ressources, les organes de formation et de régulation (niveau retenu par la théorie institutionnelle).

Enfin, on peut considérer que ces différents courants continuent d'entretenir le dualisme évoqué précédemment dans l'appréhension de l'organisation.

Schématiquement :

L'éclatement du champ

L'apparition de plusieurs courants théoriques majeurs au milieu des années 1970 (théories des coûts de transaction, de la dépendance en ressources, écologie des populations, théorie néo-institutionnelle) est déjà la manifestation d'une forme d'éclatement d'un champ jusque là dominé par l'approche contingente et son substrat systémique, voire par la méthodologie spécifique selon laquelle les recherches contingentes ont été menées.

En un sens, ces différents courants constituent autant de substituts au programme de recherche contingent qui manifestait une forme d'épuisement en même temps qu'il était en quelque sorte miné de l'intérieur par l'accumulation de résultats plus ou moins contradictoires issus des multiples travaux empiriques réalisés.

Mais plus fondamentalement, c'est sur le plan épistémologique que se situent les termes des débats qui traversent le champ des théories des organisations, au point que l'on a pu les caractériser comme une véritable « guerre de paradigmes ».

Ce qui est fondamentalement contesté c'est la pertinence du substrat structuro-fonctionnaliste et sa conception corrélative de production de connaissances sur l'objet « organisation » qui domine le champ jusqu'au milieu des années 1970.

Bien qu'il y ait toujours une part d'arbitraire dans le repérage des travaux qui marquent le début de la remise en cause, on peut en voir les premiers signes, en se limitant aux ouvrages strictement dédiés à la théorie des organisations, dans les écrits du courant dit « actionniste », notamment dans l'ouvrage que publie en 1970 David Silverman (The Theory of Organizations, Heinemann Educational Books). Ce que ces écrits contestent, c'est la vision structuro-fonctionnaliste qui tend à considérer les organisations comme des objets concrets, dont on peut saisir les caractéristiques et les lois de fonctionnement par des méthodes de mesure et d'analyse rigoureuses, objectives, à l'instar de ce qui se fait dans les divers domaines des sciences naturelles. A cette vision s'oppose celle de la réalité sociale comme étant socialement construite, socialement entretenue et socialement modifiée. Cette conception, exprimée, de façon certes différente, par de nombreux auteurs (Weber, Schutz, Berger & Luckman, Goffman, etc.), invite à s'intéresser à la façon dont les membres d'une organisation donnent sens à leurs actions et à celle des autres.

Une illustration simple concernant la question souvent traitée des déterminants des structures organisationnelles permet d'approcher l'opposition entre ces deux visions des réalités organisationnelles.

La théorie de la contingence, d'inspiration systémique, invite à considérer certains aspects mesurables de l'environnement d'une organisation et à en déduire leurs effets sur la structure organisationnelle. On associera ainsi des structures organisationnelles différentes à différents types de technologie (ce que fait J. Woodward), ou à différents degrés d'instabilité ou de dynamisme de l'environnement (ce que font, à leur manière, des auteurs comme Emery & Trist, Burns & Stalker, Lawrence & Lorsch). La structure organisationnelle est ainsi déterminée par les caractéristiques d'environnement de l'organisation et cette dernière n'est efficace que si elle s'adapte à ces caractéristiques.

Cette perspective trouve ses limites dans le fait que des organisations confrontées a priori au même environnement ne s'adaptent pas nécessairement de la même façon. Une explication de ce fait consiste à dire que l'environnement tel qu'il est perçu par le chercheur n'exerce pas la sorte d'influence qu'il lui attribue sur la structure organisationnelle. Des éléments environnementaux dits « objectifs », comme des facteurs technologiques ou des degrés d'instabilité, n'ont de sens que celui qui lui donnent les intéressés et ce sont bien eux, les membres de l'organisation, qui réagissent à leur environnement. Ces acteurs agissent en fonction de leur définition personnelle des situations (et non de celle de l'observateur) ; les membres d'organisations différentes peuvent donner des significations différentes aux situations, ce qui peut expliquer l'adaptation différentielle des organisations à leur environnement.

Remarque

La théorie de la contingence trouve encore d'ardents défenseurs, par exemple avec les écrits de Lex Donaldson (The Contingency Theory of Organizations, Sage 2001).

Complément

Une théorie actionniste idéale-typique telle que formulée par D. Silverman :

Propositions

Enoncé

1

Les sciences sociales et les sciences naturelles traitent de sujets d'ordre entièrement différents.

2

La sociologie cherche à comprendre l'action plutôt qu'à observer le comportement. L'action émerge de significations qui définissent la réalité sociale.

3

Les hommes reçoivent les significations de leurs sociétés. Les orientations partagées sont institutionnalisées et les générations ultérieures les connaissent comme faits sociaux.

4

Tandis que la Société définit l'Homme, celui-ci, à son tour, définit la Société. Des constellations de significations données ne sont soutenues que par leur réaffirmation continuelle dans les actions quotidiennes.

5

Par l'interaction, les hommes modifient, changent et transforment aussi les significations sociales.

6

Il s'ensuit que les explications des actions humaines doivent tenir compte des significations que les intéressés accordent à leurs actes. La façon dont l'univers quotidien est socialement construit tout en étant perçu comme réel et routinier acquiert une importance cruciale pour l'analyse sociologique.

7

Les explications positivistes, qui affirment que l'action est déterminée par des forces sociales ou non, contraignantes et externes, sont inadmissibles

Le courant actionniste n'est pas le seul à entretenir la contestation de l'orthodoxie dominante et à proposer d'autres perspectives pour les études organisationnelles. L'analyse stratégique des organisations (M. Crozier & E. Friedberg) critique, notamment, le biais de réification propre au structuro-fonctionnalisme et développe ses propres conceptions. La fin des années 1970 et les années 1980 et suivants voient se multiplier les travaux qui nourrissent les courants critique et post-moderniste.

Globalement, la théorie des organisations fait désormais figure de champ éclaté, nourri de perspectives multiples, où se mêlent travaux nord-américains largement diffusés pas des revues académiques haut placées dans les classements internationaux mais aussi européens.

Complément

Pour un bilan des productions européennes, on consultera le numéro spécial que la revue Organization Studies publie à l'occasion du trentième anniversaire de sa création (Organization Studies, vol. 31, n° 6, 2010).

Les tendances récentes

Les théoriciens des organisations s'intéressent évidemment aux changements des réalités organisationnelles au cours du temps. L'explication de ces évolutions constitue d'ailleurs le centre d'intérêt principal de certains courants, comme celui de l'écologie des populations.

En même temps, ces théoriciens sont nécessairement interpellés par ce que les transformations des organisations immédiatement observables induisent en termes de remise en cause des conceptions ou des connaissances qui ont pu être considérées comme acquises.

Au cours des deux dernières décennies du vingtième siècle, les entreprises manifestent un ensemble de transformations qui conduisent à réviser un certain nombre d'idées. Ces changements sont multiples. Ils peuvent être résumés en trois grandes orientations entremêlées :

  • des modifications de frontières : un certain nombre de pratiques montrent que les frontières des entreprises tendent à devenir plus ouvertes et plus flexibles que par le passé. C'est le fait, par exemple, que les personnels permanents sont complétés, voire remplacés, par des employés temporaires ou à temps partiel, ou encore que les équipes projets au sein d'une entreprise incluent souvent des membres appartenant à d'autres entreprises indépendantes. La multiplication d'alliances avec des partenaires aux échanges, voire avec des concurrents, constitue également une manifestation de cette flexibilisation des frontières de l'entreprise ;

  • des modifications de stratégie : alors que la stratégie dominante des grandes entreprises au cours du vingtième siècle consistait à internaliser un nombre croissant de fonctions et d'activités, les dernières décennies de ce siècle sont plutôt marquées par un mouvement inverse d'externalisation et de recentrage ;

  • des modifications des systèmes de gestion et des modes de régulation : le modèle hiérarchique qui a longtemps été considéré comme élément de caractérisation et de définition de l'organisation elle-même, tend à laisser place à des modes de fonctionnement davantage décentralisés et horizontaux.

Ces transformations ont suscité une littérature abondante consacrée à la description, l'analyse et l'interprétation de ce que l'on a appelé, de façon relativement neutre, les « nouvelles formes d'organisation » ou, sur un mode davantage engagé, le modèle « post-bureaucratique ».

Au-delà des débats qui portent sur la réalité de ce que cette seconde désignation signifie en termes de transformation radicale des organisations, commence à s'affirmer une façon de voir les organisations sur un mode plus processuel que substantialiste, a priori davantage en phase avec ce que les entreprises donnent désormais à voir.

Une approche substantialiste consiste à saisir les organisations comme des choses ou des entités.

Remarque

D'où l'importance de la notion de frontière comme élément de définition de l'organisation. Voir, sur ce point, le chapitre consacré à la notion d'organisation.

Cette approche est à l'œuvre dès les premiers développements théoriques, chez Weber ou avec March et Simon, par exemple. Elle caractérise également la perspective systémique pour laquelle les organisations, systèmes ouverts, sont des unités distinctes possédant des attributs variables en fonction des données d'environnement.

Par opposé, la perspective processuelle voit dans l'organisation une construction permanente, une dynamique de relations ou d'interactions. Cette dynamique, ce processus, prend le pas sur la structure comme centre d'intérêt majeur de l'analyse organisationnelle : le « becoming » se substitue au « being ».

Remarque

K.E. Weik est sans doute l'un des premiers théoriciens à s'engager dans cette perspective processuelle. L'ouvrage qu'il publie en 1969 (The Social Psychology of Organizing) est évidemment une réponse à celui que D. Katz et R.L. Kahn produisent en 1966 (The Social Psychology of Organizations) et dans lequel ils introduisent, notamment, la perspective systémique.

La perspective processuelle peut se décliner de différentes façons dans la mesure où ce que l'on considère comme relevant de cette dynamique ou cette construction permanente peut aussi bien être des contrats, des relations, des symboles, des discours, des actifs, etc. Il est tentant de considérer que resurgit dans ces différentes expressions le dualisme qui a caractérisé le champ de la théorie des organisations dès sa formation : une approche processuelle de type « nœud de contrats » par exemple, ressortit plutôt à l'approche « système rationnel », tandis qu'une vision de l'organisation comme ensemble fluctuant de populations de participants exprime davantage l'approche « système naturel ».

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