Introduction
L'apport de Freitag repris dans la partie précédente souligne bien la fragmentation progressive du rôle de l'Etat, qui se scinde en administrations, services, agences publiques ou semi-publiques au fur et à mesure que se consolident les intérêts particularistes. Il souligne en outre les transformations du rôle de la société civile, représentative d'une multitude de parties prenantes et d'usagers, dont l'intervention revêt désormais une dimension quasi-institutionnelle.
Ainsi au-delà d'une lecture en termes de contrôle, il convient aussi de lire les environnements institutionnels dans leur complexité systémique et d'en faire une analyse sous l'angle de l'action publique. Au-delà de la régulation verticale qui leur est communément attribuée, les institutions sont aussi le lieu d'une régulation horizontale basée sur la polyarchie et la diversité des acteurs concernés. Ainsi la distinction entre politique publique et action publique illustre parfaitement ces nouvelles formes de régulation institutionnelle.
