L'intérêt d'avoir des facilitateurs de changement
Un changement peut être activé par trois types de facilitateurs, sous la coordination d'un chef de projet.
Définition :
Les facilitateurs politiques sont ceux qui donnent du pouvoir d'action. Ce sont les dirigeants et les responsables opérationnels, dont la participation au changement est nécessaire pour définir les orientations, octroyer les ressources ou contrôler les résultats. Leur manque d'implication est mal ressenti, car il donne l'impression que le changement a peu d'importance, donc peu de valeur ou de garanties de concrétisation.
Les facilitateurs techniques sont ceux qui apportent au changement les outils, les méthodes et l'expertise permettant d'agir avec pertinence et qualité. Ils aident à faire les bons choix. A priori, leur présence est vécue comme une opportunité. Mais elle démobilise dès que leur façon d'agir est autoritaire ou exclusive. Leur travail est plutôt d'expliquer en offrant des alternatives que d'obliger leurs interlocuteurs à passer par leurs préférences.
Les facilitateurs sociaux sont ceux qui créent ou maintiennent une énergie positive à l'égard du changement. Ils stimulent et soutiennent pendant le processus. Ils sont respectés quand ils contribuent à la sincérité des échanges et des participations proposées. Leur mission est de faire que les uns écoutent les autres, que les discussions aient des conséquences opérationnelles, et que les méthodes de travail en groupe soient efficaces.
Dans les petits changements, une même personne peut remplir simultanément les trois rôles. Pour des enjeux plus lourds, il faut répartir les tâches.
Les directions des ressources humaines sont souvent chargées de la facilitation sociale, soit directement, soit par formation des responsables opérationnels qu'elles chargent d'agir auprès de ceux qu'ils encadrent.