La gestion des autres ressources : budgets, patrimoine, équipements divers
Les universités doivent s'engager dans un management par projets, associant leurs objectifs à une recherche dynamique de ressources, et leurs fonctionnements à des équilibres dynamiques entre leurs besoins d'agir et les moyens nécessaires.
A contrario, il est toujours dangereux de construire une économie de disette ou de pauvreté de ressources. On donne l'impression de se « recroqueviller ». En ce sens, proposer des regroupements dans le seul but de faire des économies n'est jamais une bonne chose.
Au mieux, on peut le faire pour renforcer l'action collective ou réorganiser les ressources, pas pour que « ça coûte moins cher ». Ce ne serait attractif pour personne.
Budgétairement parlant, il faut s'inspirer des bons côtés de la LOLF et ne rien gaspiller inutilement. Bien sûr, on doit faire des économies dans tout ce qui est inopportun, dispendieux ou mal géré. Mais on doit aussi investir pour des projets, redéployer les moyens disponibles pour saisir des opportunités et trouver de nouvelles ressources là où il est intéressant d'innover.
Les universités ont avantage à se construire des outils budgétaires proactifs, un peu comme le sont les tableaux de bord prospectifs imaginés par KAPLAN et NORTON.
Du côté de la partie patrimoniale, il y a souvent beaucoup de choses à transformer. En particulier :
sur le recentrement (ou la réorganisation) de ce qu'on a laissé se disperser, et qui manque de synergie d'ensemble ;
sur l'importance d'occuper des lieux propices en lien avec les usagers ;
sur des réflexions territoriales de complémentarités efficaces (pour l'ensemble des établissements d'enseignement supérieur, comme l'avait esquissé le plan CAMPUS).
Mais, pour prendre un exemple, faut-il construire des logements étudiants ou trouver des partenariats avec les habitants (des locations aménagées, y compris dans des contrats générationnels) ?
