Les instruments de contrôle à l'université
Cette partie ne sera pas non plus traitée ici. Elle mérite un document spécifique.
A chaque fois qu'on met en place une instrumentation, il faut se rappeler deux points :
un instrument n'est jamais neutre, il oriente systématiquement ce qu'il est chargé d'aménager, d'encadrer, de faciliter ou de contrôler ;
un instrument doit toujours être testé sur son utilité marginale.
Ce qu'il permet d'améliorer est-il franchement supérieur (plus important) que l'ensemble des nuisances qu'il apporte (en coûts d'usage, en contraintes, en restrictions d'action) ?
Si oui, on peut l'appliquer.
Sinon, il ne faut surtout pas le mettre en place.
Cette approche doit tenir compte des autres outils existants. Parfois, il est plus facile d'enrichir ou de modifier un instrument déjà implanté que d'en introduire un autre dont l'utilité marginale est faible, ou qui vient contredire ou gêner d'autres outils en usage.
Attention :
Les outils de gestion peuvent servir à améliorer l'action collective, mais certains doivent aussi permettre d'innover ou de construire des projets (individuels, collectifs).
Méthode :
Voici une grille permettant de relier toutes sortes d'outils à des objectifs complémentaires, en lien avec les quatre grands systèmes de gestion décrits par TABATONI et JARNIOU (1975), la finalisation, l'organisation, l'animation et le contrôle :
Objectifs | Exemples | |
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Outils de finalisation |
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Outils d'organisation |
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Outils d'animation |
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Outils de contrôle |
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