Société et Economie de la connaissance : problématiques essentielles

L'impact des NTICs

Les nouvelles technologies de l'information et de la communication ont entrainé le développement de la société de la connaissance, non seulement en fluidifiant, en accélérant, en démultipliant les échanges mais aussi en offrant de nouvelles possibilités de traitement de l'information plus propice à la création de connaissances (utiles tant pour les organisations marchandes que pour les organisations non marchandes).

Les NTICs représentent un événement technologique majeur et un tournant décisif dans la façon dont les organisations managent leurs données, leurs informations et leurs connaissances.

Impacts des technologies de l'information sur la création de connaissances  (David, Foray, 2002):

1- création d'une abondance potentielle d'informations ; abondance véritablement révolutionnaire.

2- montée en puissance des interactions créatrices (objets virtuels, simulations...) entre les concepteurs de produits, les fournisseurs et les clients.

3- possibilités de traitement par les nouvelles technologies de gigantesques bases de données.

4- développement de systèmes décentralisés et à grande échelle de collecte de données, de calculs et d'échanges de résultats.

Ainsi on considérera que :

  • Les NTICs favorisent les améliorations de la productivité des entreprises et plus largement la performance des organisations

  • Les NTICs favorisent la création et la croissance de nouvelles branches d'activité, l'ouverture de nouveaux marchés, de nouveaux services.

  • Les NTICs favorisent les changements des modes d'organisation et de nouvelles formes de travail.

Complément

Document 2 : STEINMUELLER, Article en ligne sur CAIRN

« Ces mutations radicales se caractérisent essentiellement par les investissements réalisés dans le domaine de la connaissance pour accroître les capacités productives des ressources utilisées – qu'il s'agisse des biens d'équipement, de la main-d'œuvre ou des richesses naturelles. Dire que les économies industrialisées sont « fondées sur le savoir », c'est donc simplement reconnaître que la nature et la structure des activités économiques et bien souvent les bases sur lesquelles repose la société dans les pays industrialisés se distinguent de celles des périodes précédentes par le rythme auquel ces économies sont capables de créer et d'exploiter des connaissances, ainsi que par l'ampleur de ce phénomène. Toutes les sociétés sont des sociétés du savoir en ce sens qu'elles sont tributaires d'un ensemble d'objets matériels et d'institutions culturelles dont la production ou le fonctionnement exigent des connaissances, mais les sociétés modernes du savoir ont ceci de particulier que l'accumulation et la transmission des connaissances y sont beaucoup plus rapides et beaucoup plus importantes, tout comme le sont les ruptures avec le passé dues à ces phénomènes. S'y ajoute le fait que la plupart de ces connaissances ont un caractère novateur ou que leurs applications s'inscrivent bien souvent dans un cadre très éloigné de celui de leur genèse. » extrait de l'introduction.

à lire Steinmueller W. Edward , « Les économies fondées sur le savoir ? leurs liens avec les technologies de l'information et de la communication » ,

Revue internationale des sciences sociales , 2002/1 n° 171, p. 159-173. DOI : 10.3917/riss.171.0159

http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=RISS&ID_NUMPUBLIE=RISS_171&ID_ARTICLE=RISS_171_0159

consultation 7-10-2011

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