Exemple

Image 1 : Marque Bordeaux Chesnel ; année 2008

Le client doit acheter plusieurs produits de la marque participant à l'opération afin de collectionner ce que l'on appelle des « preuves d'achat ». Il les conserve et peut, en les accumulant, obtenir des produits en envoyant ces preuves d'achat. Dans le cas présent, nous sommes dans une situation particulière car il est demandé une participation financière. Notez bien la manière dont la structuration de la « pyramide des primes » est constituée.

Ce système encourage la consommation car elle a « un but » qui est d'obtenir les produits. Ils sont d'ailleurs bien souvent en rapport avec le produit qu'il faut acheter : par exemple ici il s'agit d'ustensiles de Chef. Or, les consommateurs de rillettes (d'autant plus de la marque Bordeaux Chesnel, qui est considérée comme de qualité supérieure) sont en général intéressés par la gastronomie.

Leur proposer ce genre de prime est donc judicieux car ils sont plus à même d'être intéressés par ces produits et donc jouer le jeu. L'offre est « auto-payante » car la contribution demandée au consommateur permet de couvrir une partie, voire la totalité, des frais de prime. Par ailleurs, cela permet de donner des primes plus intéressantes sans rencontrer le handicap des 7%. Le fait que l'on puisse collecter les points sur divers produits de la gamme est également intéressant (extension de marché).

Image 2 : Marque Apéricube ; année 2010

Le client doit acheter plusieurs produits de la marque afin de collectionner les preuves d'achats imprimées sur le packaging de ces derniers. Certains produits que le client peut recevoir sont également présentés sur le packaging afin de donner plus envie au client de les obtenir. Cette opération est facilitée car le packaging est de taille respectable, plus grand en tout cas que dans l'exemple précédent. A noter que les objets sont cohérents avec le positionnement de la marque : ce sont des objets utiles lors de l'apéritif, aux couleurs tendances et assez « fun ».

On peut ainsi estimer qu'ils plairont à la majorité des clients de la marque, ce qui rend l'opération d'autant plus rentable pour cette dernière. La marque a également crée une section dédiée à cette opération de promotion, qu'elle a nommée « Apérishop » sur son site web. Les clients peuvent ainsi obtenir tous les détails de l'opération ainsi que la liste des produits qu'ils peuvent obtenir. Cela permet aussi à la marque de développer son trafic sur son site web.

Image 3 : Marque Special K ; année 2013

Dans le cas de cette offre auto payante, le consommateur achète un paquet de céréales sur lequel figure un bon qui lui permet d'avoir accès à un cours de danse à prix réduit. Ce partenariat entre Special K et les centres de fitness Moving permet de promouvoir les marques et produits ou services qu'elles proposent de façon réciproque : en effet, les ventes de paquets de céréales se développent car l'avantage est très intéressant (le cours de sport revient à 2€ ; de plus il s'agit d'un nouveau type de danse, ce qui accroît la curiosité, et la volonté d'essayer pour certains consommateurs).

Pour les centres de sport, c'est une façon de promouvoir leur image et essayer de fidéliser des clients potentiels suite à leur cours de danse. Dans ce genre de promotion, le plus important est de proposer une offre cohérente, qui intéressera le client : ici le lien entre Special K et le centre de sport est évident et sera intéressant pour les personnes souhaitant faire attention à leur ligne etc. Plus l'offre « avantage » s'éloigne du produit d'origine, plus elle a de risques de ne pas intéresser la cible du produit. Dans le présent cas l'offre n'est pas très auto-payante car 2€ est une très faible valeur eu égard à l ‘avantage offert.

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