Chaque modèle privilégie certaines caractéristiques des changements

Face au changement, on peut mettre l'accent :

  • sur les nouvelles structures ou les nouveaux outils qu'il va permettre d'installer ou d'intégrer dans l'organisation. Dans ce cas, on privilégie les modèles de TRANSFERT TECHNIQUE (comment s'adapter aux technologies, dispositifs et ingénieries implantés par le changement ?). Ces approches son intéressantes, mais elles considèrent que les changements répondent à des contraintes ou à des objectifs raisonnables. Or il y a beaucoup de subjectivité dans les problématiques des acteurs décisionnels. Les techniques ne sont pas innocentes, mais alliées aux stratégies personnelles de ceux qui gèrent. D'où des conflits avec les perceptions des groupes d'acteurs et des difficultés d'implication individuelle ou collective.

  • sur les jeux d'acteurs et les contraintes politiques du changement. Dans ce cas, on privilégie les modèles SOCIOPOLITIQUES (culturels, d'interprétation, de pouvoir, etc...). On fait attention à la manière dont les personnes ou les collectifs peuvent accueillir le changement (se le représenter) ou y réagir en s'y opposant (pour le contester, le déformer, le bloquer). On tâche d'intervenir pour convaincre les indécis, mobiliser ceux qui sont plutôt favorables et empêcher de nuire ceux qui restent dans l'opposition.

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